L’identité captive des Arabes d’Israël

Dans un livre ambitieux et couronné de succès, l’écrivain 
Sayed Kashua raconte la difficulté, pour les Arabes, de trouver 
leur place dans la société israélienne. En hébreu.

Sayed Kashua est arabe et israélien, comme 15 % des citoyens du pays. Ses personnages sont comme lui, à 
cheval sur deux mondes. Publié en juillet dernier, Guf Sheni Yahid (« Deuxième personne du singulier ») compte parmi les meilleures ventes du pays. C’est que l’écrivain et chroniqueur humoristique du quotidien Haaretz est devenu une star depuis le lancement de la sitcom Avoda Aravit (« Travail d’Arabe »), dont il est le scénariste. Il y creuse la veine de la dérision, en raillant les travers racistes des deux communautés.



Dans son troisième roman, Kashua met en scène deux Arabes israéliens – l’un avocat, l’autre travailleur social – qui traversent une même crise existentielle et « se sentent aussi étrangers à eux-mêmes qu’à la société israélienne », explique l’écrivain Ayman Sikseck, lui aussi arabe, dans Haaretz. Dans un entretien accordé au Jerusalem Post, l’écrivain lui-même rappelle combien il est difficile d’évoquer le sujet : « Quand on parle de crise identitaire en psychologie, on parle généralement de quelqu’...

LE LIVRE
LE LIVRE

Deuxième personne du singulier de L’identité captive des Arabes d’Israël, Keter

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