Simenon avant Beckett et Pinter

La traduction en anglais de trois romans « durs » de Simenon, dont Les Fiançailles de M. Hire, incite le commentateur du Times Literary Supplement, Christopher Butler, à le comparer aux plus grands écrivains de son temps : « Son style direct et ses dialogues minimalistes sont comme ceux d’Hemingway et à certains égards anticipent Beckett et Pinter », et « il semble partager avec Orwell un sens aigu de l’odeur de la pauvreté ». La banalité, voire la laideur de ses personnages sont mal rendues par les films tirés de ses romans – témoins Simone Signoret et Alain Delon dans La Veuve Couderc.


Georges Simenon, Les Fiançailles de M. Hire, Fayard, 1933.

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