Tous coupables

À Zagreb, la mémoire des crimes commis sous le régime fasciste reste vive.

Le site tportal.hr parle d’un « tremblement de terre ». Dans Otac, le Croate Miljenko Jergović, considéré comme l’un des écrivains majeurs de sa génération, aborde de plein fouet les crimes commis par le régime fasciste, antiyougoslave et séparatiste des oustachis pendant la Seconde Guerre mondiale. À mi-chemin entre le roman, l’essai politique et l’autobiographie, le livre commence avec la mort du père de l’auteur, avant de revenir sur les événements qui ont marqué sa famille au cours du XXe siècle et d’analyser la responsabilité collective des Croates dans l’extermination des Serbes, des Juifs et des Tsiganes menée par le régime. « Otac laisse un goût bizarre dans la bouche, un mélange de nausée et de jouissance. Il m’a complètement désarmé, même si, politiquement, je ne suis pas complètement d’accord », conclut Davor Butković dans le quotidien Jutjarni List.

LE LIVRE
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Le père de Tous coupables, Rende

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