Trois femmes croisent leur destin – Ses fesses marmoréennes


Nous sommes en 1797. Mme de Staël, alors à Paris, admire encore Bonaparte. Âgée de 16 ans, la jeune et jolie sœur de ce dernier, Pauline (Maria Paola), séduit le général Victor Leclerc. Le mariage est célébré à Milan. Elle donne l’année suivante naissance à un fils, que Napoléon fait baptiser Dermide, nom trouvé dans Ossian, son poème favori (un faux, réalisé par l’Écossais James Macpherson). Commence une vie de paillettes et d’aventures en série (et en parallèle). Effondrée, elle doit suivre Leclerc à Saint-Domingue. Mais y trouve son bonheur : pendant que son époux écrase Toussaint Louverture, elle « succombe au vice de l’île » (le lesbianisme) et multiplie les liaisons avec les officiers. Moins résistant, Leclerc meurt de la fièvre jaune. Elle se remarie avec le très riche prince Borghese, s’installe dans ses palais et reprend de plus belle sa vie de plaisirs. Puis laisse son époux pour vivre plus intensément encore à Paris. Le bruit court d’une liaison incestueuse avec son frère. Après Waterloo, elle retourne à la villa Borghese, où elle donne...

ARTICLE ISSU DU N°7

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