En quarante ans de carrière avec les Melchester Rovers, Roy Race a marqué la bagatelle de quatre cent quatre-vingt-un buts, remporté une flopée de titres (neuf championnats, huit Coupes d’Angleterre et trois Coupes de l’UEFA) et s’est fait kidnapper à neuf reprises. Loyal, fair-play, élégant, Roy Race est « peut-être le plus grand sportif que ce pays ait enfanté », s’amuse Nicholas Lezard dans le
Guardian, qui salue l’édition de poche de l’autobiographie de Roy Race, avec ses récits épiques et ses anecdotes croustillantes. Il fallait bien cela pour retracer le parcours du plus célèbre représentant d’un genre très en vogue en Angleterre : le
comic strip de foot. Commencée en 1954 dans l’hebdomadaire
Tiger, la série fit l’objet d’une publication à part entière à partir de 1976. Elle s’interrompit au milieu des années 1990, après que Roy eut été victime d’un accident d’hélicoptère qui le laissa amputé de son légendaire pied gauche.