Quand la peur du vaccin tue

Des maladies oubliées resurgissent dans les pays développés. Coupables ? Les parents et leur nouvelle hantise des vaccins.

Un soir de 2008, lors d’un dîner dans la bonne société new-yorkaise, le journaliste Seth Mnookin écouta un jeune papa lui expliquer qu’il avait décidé de ne pas soumettre son bambin au vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole). « Quelle logique, se demanda Mnookin, pousse un homme par ailleurs raisonnable, mais sans aucune compétence médicale, à considérer la vaccination comme un danger ? » Cette question est le point de départ de son livre – « une enquête brillante et méticuleuse », salue l’historien James E. McWilliams dans The American Statesman –, véritable tir de barrage contre les tenants de l’hypothèse d’un lien entre autisme et vaccination. Même si aucune étude n’a jamais démontré ce lien, le quart des parents américains pense que les vaccins peuvent provoquer des troubles du développement chez des enfants en bonne santé (1). Mnookin le rappelle, le risque zéro n’existe pas et la vaccination a toujours été l’objet de craintes, mais la nouveauté réside dans l’ampleur de la défiance qui s’exprime à présent, cette « panique virale » qui donne son titre au livre et dont le ...
LE LIVRE
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Panique virale. Médecine, science et peur, une histoire vraie de Quand la peur du vaccin tue, Simon & Schuster

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