Théâtre de la mémoire

Entre New York et le sud de l’Italie, une jeune romancière raconte son histoire et celle de sa famille.

« L’histoire d’une famille ressemble davantage à une carte topographique qu’à un roman, et une biographie est la somme de toutes les ères géologiques que l’on a traversées », explique Claudia Durastanti au sujet de son quatrième roman, qui lui a valu de figurer cette année dans la liste des finalistes du prestigieux prix Strega. L’Italo-­Américaine de 35 ans vit aujourd’hui à Londres. Après avoir consacré ses livres précédents à la douleur et à la manière de s’en affranchir grâce au langage ou à l’art, elle arpente ici les territoires de son identité familiale et explore les lieux symboliques et géographiques d’une enfance et d’une jeunesse passées dans un va-et-vient permanent entre les États-Unis et l’Europe. « L’étrangère qui donne son titre à ce roman intime, écrit Annalena ­Benini dans le quotidien Il Foglio, c’est la petite fille née à ­Brooklyn de parents italiens et sourds qui se retrouve transplantée très tôt dans un village du sud profond de l’Italie et fait des allers-retours entre deux continents. Mais c’est aussi sa mère, enfant des années 1970,...
LE LIVRE
LE LIVRE

La Straniera de Claudia Durastanti, La Nave di Teseo, 2019

ARTICLE ISSU DU N°102

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