« Que fait l’Allemand moyen ? » se demandait il y a peu l’hebdomadaire
Die Zeit. Réponse : « Il s’achète un 4 × 4 et lit des romans de Sebastian Fitzek. » Le prétexte à cette boutade ? La publication du classement définitif des meilleures ventes de l’année 2018. Sebastian Fitzek y était effectivement l’auteur le mieux représenté. Son tout dernier thriller,
Der Insasse (« Le patient»), est l’ouvrage broché le plus vendu l’an dernier outre-Rhin, et un autre de ses romans figure au deuxième rang des éditions de poche.
Pour
Die Zeit, journal de l’intelligentsia de centre gauche, il n’y a pas de quoi se réjouir. Certes, Fitzek possède un style un peu « chaotique ». Mais c’est là le moindre de ses défauts. Dans
Der Insasse, il est question d’un homme qui se laisse enfermer dans l’hôpital psychiatrique où se trouve le meurtrier présumé de son fils pour l’approcher et comprendre ce qui s’est réellement passé. « Des regrets ne tardent pas à être exprimés quant au fait que l’Allemagne soit un État de droit et ...