En Argentine, le football n’est pas tout

Supporteurs dans l’âme, les Argentins se préoccupent aussi de la situation politique et économique de leur pays.

D'abord le foot. Rien ne saurait ébranler la passion que lui vouent les Argentins. Dans « La finale de nos vies», le journaliste sportif Andrés Burgo y raconte la finale 2018 de la Copa Libertadores, la Ligue des champions d’Amérique du Sud, qui a tenu la population en haleine : elle opposait River Plate et Boca Juniors, deux clubs de Buenos Aires à la rivalité légendaire. Le livre doit son titre à l’une de ces envolées lyriques dont les commentateurs sportifs ont le secret : «Te quiero hasta el final de nuestras vidas, te amo futbolísticamente» (« Je t’aime jusqu’à la fin de nos vies, je t’aime footballistiquement »). La liste suggère toutefois des préoccupations plus graves. Sérotonine, de Michel Houellebecq touche les Argentins par son évocation crépusculaire de l’agriculture européenne. Leur pays y apparaît comme un concurrent redoutable, dont les exportations provoquent la ruine, la ré...

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