Crassus, rends-moi mes légions !

Le 9 juin de l’an 53 av. J.-C., l’armée romaine subit l’une des pires défaites de son histoire. À Carrhes, en haute Mésopotamie, les légions, menées par le richissime Crassus, sont taillées en pièces par des cavaliers parthes pourtant largement inférieurs en nombre. C’est la fin de l’expansion romaine vers l’est ; d’autres tentatives suivront, parfois moins catastrophiques, mais toujours aussi vaines…

Le 9 juin de l’an 53 av. J.-C., l’armée romaine subit l’une des pires défaites de son histoire. À Carrhes, en haute Mésopotamie, les légions, menées par le richissime Crassus, sont taillées en pièces par des cavaliers parthes pourtant largement inférieurs en nombre. C’est la fin de l’expansion romaine vers l’est ; d’autres tentatives suivront, parfois moins catastrophiques, mais toujours aussi vaines. Rome devra accepter de cohabiter pendant un demi-millénaire avec un empire presque à sa mesure, la Perse. Dans son nouvel ouvrage, l’historien italien Giusto Traina revient sur les raisons de cette défaite. S’écartant de la tradition, il n’accable pas Crassus, « lui concédant même quelques circonstances atténuantes », rapporte le quotidien Linea. Le grand responsable fut l’art militaire qui avait tant réussi à Rome jusqu’alors : ses formations statiques de fantassins furent réduites à l’impuissance face à une cavalerie bien plus mobile qui put les percer de flèches à distance.

LE LIVRE
LE LIVRE

Carrhes, le 9 juin 53 av. J.-C, Les Belles Lettres

SUR LE MÊME THÈME

En librairie Dictateurs, mode d’emploi
En librairie Une science au passé sombre
En librairie Toujours trahies

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire