Les guerrières de l’ombre dans la France occupée
Depuis 2015, une rue porte son nom dans la petite commune de Condat, dans le Cantal. Capturée par les nazis en 1944, Violette Szabo est torturée puis déportée à Ravensbrück où elle sera exécutée. Elle avait 23 ans. Aux côtés de six autres jeunes femmes, son histoire d’agent secret du SOE, le service d’opérations clandestines de l’armée britannique pendant la Seconde guerre mondiale, est racontée par Rick Stroud dans son livre Lonely Courage. La section française du SOE comptait quelque 400 agents, dont 39 femmes – un tiers d’entres elles n’ont pas vécu jusqu’à la fin de la guerre. Parachutées derrière les lignes ennemies, elles avaient pour mission de récolter des informations sur les troupes ennemies et les sites stratégiques. Elles ont aussi coordonné, aux côtés de leurs camarades masculins, les actions des maquisards en vue du Débarquement. Le livre de Stroud ne se contente pas de rendre hommage à leur courage et abnégation exceptionnelles, précise The Spectator mais livre aussi un récit haletant et bien documenté de cette « guerre de l’ombre » dans la France occupée.
A lire aussi : Les Juifs au coeur de la Résistance française, Books, décembre 2015.
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