Héros oubliés

Un historien lève le voile sur le rôle des communistes dans la Résistance.

Le 9 avril 1940, l’armée allemande envahit la Norvège. Elle occupe le pays jusqu’en 1945, suppléée par le gouvernement fantoche de Quisling, nom devenu ­depuis synonyme de « traître », en norvégien. En cinq ans, la Seconde Guerre mondiale aura fait quelque 12 000 morts dans le royaume : des marins, des dépor­tés, des victimes des bombardements, des collaborateurs et des résistants…

Par la suite, ces derniers ont bien sûr été érigés en héros, à l’exclusion de ceux qui avaient eu le malheur d’embrasser le communisme, idéologie réprou­vée et combattue par Oslo pendant la Guerre froide. État membre fondateur de l’Otan, proche alliée de Washington et limitrophe de l’URSS, la Norvège a eu ainsi, jusqu’à une époque récente, tendance à ­oublier ou à sous-estimer le rôle des com­munistes locaux dans la lutte contre l’occupant nazi ; les ­manuels scolaires ne faisaient guère état de leur participation à la Résistance.

La parution de Forfulgt, fordømt og fortiet

LE LIVRE
LE LIVRE

Forfulgt, fordømt og fortiet (« Persécutés, condamnés et passés sous silence ») de Terje Halvorsen, Vigmostad & Bjørke, 2020

SUR LE MÊME THÈME

Bestsellers Les recettes de Monsieur Longévité
Bestsellers À la recherche du folklore perdu
Bestsellers L’homme qui faisait chanter les cellules

Aussi dans
ce numéro de Books