La fin annoncée du christianisme d’Orient

Parti sur les traces de deux moines du VIIe siècle, l’historien William Dalrymple a commencé en 1997 son périple au mont Athos. Puis il a rejoint Istanbul, poussé jusqu’en Syrie, avant de redescendre par le Liban et de revenir, via Israël et l’Égypte.

Parti sur les traces de deux moines du VIIe siècle, l’historien William Dal¬rymple a commencé en 1997 son périple au mont Athos. Puis il a rejoint Istanbul, poussé jusqu’en Syrie, avant de redescendre par le Liban et de revenir, via Israël et l’Égypte. Plus d’un millénaire après le passage de Moschus et Sophronius, témoins de l’effondrement de l’Empire romain d’Orient face à l’expansion arabe, Dalrymple affirme assister à l’achèvement du processus : la fin du christianisme dans la région. Parlant des moines et des curés persécutés, des églises vides, l’historien insiste toutefois sur un point : « En dehors de certains endroits en Égypte, les problèmes des chrétiens ne sont pas dus à l’hostilité du radicalisme islamique, rapporte le Journal of Syriac Studies. Le problème kurde ou palestinien, les conséquences de la guerre civile au Liban en sont les principaux facteurs. »
 

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