La vie au shtetl

Quand Isaac Leib Peretz meurt en 1915 à Varsovie, 100 000 personnes viennent pleurer l’un des trois pères de la littérature juive moderne, et l’un des premiers à avoir choisi le yiddish, la langue du peuple, pour toucher un large public.

Quand Isaac Leib Peretz meurt en 1915 à Varsovie, 100 000 personnes viennent pleurer l’un des trois pères de la littérature juive moderne, et l’un des premiers à avoir choisi le yiddish, la langue du peuple, pour toucher un large public.

« Il a commencé à écrire en yiddish après les pogroms qui ont suivi l’assassinat du tsar Alexandre II, en 1881 », raconte le site haGalil.com. Ses romans et nouvelles, dont les Contes hassidiques, « sont la meilleure description de la vie dans les shtetls polonais », renchérit Ruth Wisse dans le Chicago Tribune en insistant sur la tension intellectuelle qui caractérise l’auteur, « partagé entre le rationalisme des Lumières et un profond respect pour les fondements spirituels de la culture yiddish ». D’où le ton de ses œuvres, entre tendresse et ironie.

LE LIVRE
LE LIVRE

Contes hassidiques de La vie au shtetl, Mercure de France

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