L’activité humaine créerait de nouvelles espèces
Actuellement, plusieurs biologistes affirment que nous vivons une « sixième extinction massive », en référence à la disparition de certaines espèces due à l’activité humaine. Cependant, « un très grand nombre d’espèces prospèrent dans le monde altéré par l’homme, et nous pourrions même stimuler la diversification massive de nouvelles espèces », soutient Chris Thomas dans Inheritors of the Earth.
L’ouvrage explore l’évolution des écosystèmes en soulignant le caractère dynamique de la nature, qui s’adapte et se transforme plus rapidement qu’on ne le croit. L’auteur, professeur de biologie de l’université de York, « pense que nous avons presque entièrement négligé les bénéfices que représente notre présence pour la faune et la flore », analyse Matt Ridley dans The Times.
La globalisation a au moins le mérite de mettre en relation des espèces éloignées géographiquement, qui donneront ensuite naissance à de nouvelles espèces hybrides. A l’image des moineaux que nous connaissons, qui sont en fait une hybridation d’oiseaux originaires des steppes asiatiques. Ou encore de ce criquet vivant sur l’archipel d’Hawaï, qui a récemment cessé de chanter suite à une mutation génétique, pour échapper à un nouveau prédateur : une mouche à l’ouïe particulièrement fine, importée d’Amérique.
A lire aussi dans Books : Le mythe de la sixième extinction, février 2016.