Dans
The Butchering Art, l’historienne de la médecine Lindsey Fitzharris retrace l’évolution des pratiques chirurgicales dans la Grande-Bretagne de la fin du XIXe siècle. Et « ne lésine pas sur les détails sordides », relève l’écrivaine Lucy Lethbridge dans le
Financial Times. L’auteure décrit une époque où les opérations étaient pratiquées sans anesthésie par des chirurgiens à la blouse raidie de sang séché, plutôt habitués à manier la scie que des instruments de précision.
The Butchering Art n’est pas uniquement un ouvrage historique. C’est aussi l’histoire d’un homme, Joseph Lister, jeune chirurgien quaker qui consacra sa carrière à chercher un moyen d’en finir avec les infections postopératoires, courantes dans les hôpitaux de l’époque. Joseph Lister était un homme « affable, courtois et gêné par son bégaiement – l’antithèse des chirurgiens à l’ego démesuré devenus des célébrités au début de l’ère victorienne », observe
The Guardian. Après avoir lu les travaux de Louis Pasteur sur la théorie microbienne, il établit un ...