Le Paris des Argentins

« Paris est la calle Florida du monde », disait le poète César Fernández Moreno en se référant à la plus ancienne rue commerçante de Buenos Aires. De Borges à Cortázar, en passant par le chanteur de tango Carlos Gardel, tous les intellectuels argentins y ont vécu.

« Paris est la calle Florida du monde », disait le poète César Fernández Moreno en se référant à la plus ancienne rue commerçante de Buenos Aires. De Borges à Cortázar, en passant par le chanteur de tango Carlos Gardel, tous les intellectuels argentins y ont vécu. « C’est ce Paris made in Argentina que le poète Jorge Fondebrider ressuscite », écrit l’historienne Lila Caimari dans le quotidien Clarín.

S’installer à Paris, c’est d’abord et avant tout se confronter à « une autre approche des relations personnelles », rapporte Caimari : « Car rien ne déconcerte plus les informels Latino-Américains que cette longue période dans laquelle il faut gagner progressivement la confiance des Français pour s’en faire des amis. Le jour où la boulangère vous réserve la baguette la plus croquante, vous avez franchi un pas décisif ! » Aujourd’hui, conclut Lila Caimari, l’intelligentsia argentine n’a plus cette relation exclusive à la ville : « La capitale française a bel et bien perdu la place consacrée qui était la sienne. »

LE LIVRE
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Le Paris des Argentins de Le Paris des Argentins, Editorial Bajo la luna

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