L’intelligence du perroquet

« Les animaux en savent plus que nous ne le pensons, et pensent bien plus que nous ne le savons », écrit Irene Pepperberg. Même les perroquets. Du moins Alex, le perroquet gris d’Afrique qu’elle a acheté, élevé et formé. Par la grâce des médias, Alex est devenu un personnage célèbre. Sa mort, en 2007, à l’âge de 31 ans, fut à l’origine de nombreux articles, notamment dans le New York Times. The Economist lui consacra sa page nécrologique hebdomadaire, honorant l’animal à l’égal de Luciano Pavarotti ou d’Ingmar Bergman. Un an plus tard, le quotidien américain et l’hebdomadaire britannique accordent une place respectable à l’autobiographie à deux voix publiée par la chercheuse. Pourquoi ce bruit ? Irene Pepperberg était une jeune fille pétrie de timidité. L’achat d’un perroquet changea la vie de l’étudiante en chimie au célèbre MIT (Massachusets Institute of Technology), à Boston. L’animal était souvent « son seul interlocuteur de la journée ». Irene Pepperberg se tourna vers l’étude de la communication animale, faisant d’Alex un objet d’étude ; à raison de huit heures d’entraînement par ...
LE LIVRE
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Alex et moi. Comment une chercheuse et un perroquet ont découvert un monde caché de l’intelligence animale – et noué une relation profonde de L’intelligence du perroquet, Collins

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