Skyggeboken (Le livre des ombres)
, dernier volet de la trilogie
Byens spor (Traces de la ville)
, a pour cadre et pour héroïne l’Oslo de l’après-guerre, en particulier l’un de ses quartiers paisibles. Les lecteurs y retrouvent, au tournant des années 1970, Maj Kristoffersen, qui, dans le précédent volume, a perdu son mari, employé dans une agence de publicité. Bénévole à la Croix-Rouge, Maj élève Jesper et Stine, côtoie une autre veuve et un ami, fils de boucher…
Selon le site de la radiotélévision publique NRK, l’intérêt du roman tient moins à sa trame narrative qu’aux « interventions permanentes » de l’auteur ,qui « discute avec nous de la façon dont il peut écrire ». Lars Saabye Christensen mêle des personnages de précédents romans (tels que
Le Demi-frère et
Beatles, traduits chez JC Lattès) à ses propres souvenirs de jeunesse. L’écrivain de 65 ans révèle de surcroît qu’il est atteint d’un cancer et que
Skyggeboken est son dernier livre. « Cela crée une dimension ...