La plus grande chanson de Toni Morrison

La « première dame des lettres américaines » rassemble quarante ans d’écrits sur la littérature, la langue, l’histoire et le racisme. Des analyses pénétrantes qui confirment sa stature intellectuelle.


© Michael Lionstar

« Comme Ella Fitzgerald, Toni Morrison a mis chaque once de son immense talent au service du rêve américain. » Ici en 2012.

Un nouveau livre de Toni Morrison est toujours un événement. Et son ­recueil de textes de non-fiction The Source of Self-Regard (« La source de l’estime de soi ») n’a pas dérogé à la règle. Dans The New York Times, James McBride consacre à la « première dame des lettres » un article enthousiaste qui relève autant de l’hommage que de la critique au sens habi­tuel du terme. L’auteure de Belo­ved (10/18, 2008) « donne des conférences et écrit des ­articles sur des sujets sociétaux et culturels brûlants depuis plus de quarante ans », lit-on dans la revue Kirkus, et elle était « une figure ­intellectuelle de premier plan avant même de recevoir le ­Nobel de littérature en 1993 ». En témoigne son précédent livre, L’Origine des autres (Christian Bourgois, 2018), un essai sur la question noire, la peur, les frontières, l’appartenance. Ces thèmes-là hantent son œuvre comme ils hantent les États-Unis, brouillant les frontières entre intime et politique. Musicien de jazz et écrivain, ­auteur notamment de L’Oiseau du Bon Dieu (Gallmeister, 2015), afro-américain comme Morrison, James ...
LE LIVRE
LE LIVRE

The Source of Self-Regard: Selected Essays, Speeches and Meditations de Toni Morrison, Knopf, 2019

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