La sylvothérapie déferle sur l’Occident

Pour réduire son stress et renforcer son système immunitaire, rien ne vaut le contact avec les arbres, assurent médecins et biologistes. Très pratiquée au Japon, la sylvothérapie déferle sur les pays occidentaux.


© PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Stage de sylvothérapie dans la forêt de Fontainebleau. En l’absence de nature, les « petites gratifications toxiques » de la ville ne suffiront pas à nous maintenir en vie, prédisait Walt Whitman en 1858.

Au Canada, passer du temps sous la futaie plutôt que derrière un écran est aussi facile à dire qu’à faire. Les forêts et espaces boisés représentent environ 40 % de la superficie du pays (qui possède 10 % du couvert forestier mondial). Au vu de ces chiffres, nous comptons parmi les habitants les mieux portants de la planète – pour peu que nous prenions conscience des bienfaits de cette ressource sur notre santé. Le bain de forêt se pratique dans plusieurs cultures, mais c’est dans sa version japonaise, le shinrin yoku, qu’il est en vogue actuellement. Le tourisme et la culture populaire s’intéressent aux vertus écologiques, émotionnelles et spirituelles des arbres. Le nombre de visiteurs des parcs nationaux canadiens a aug­menté de 7 % en 2017. Beaucoup de gardes forestiers de l’Office national des forêts britannique reçoivent aujourd’hui une formation de guide en « sylvothérapie », et toute une série de start-up américaines et canadiennes spécialisées dans le bien-être proposent la location de petites cabanes dans les bois. Il n’est pas nécessaire de pratiquer le shinrin yoku aussi assidûment que
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Shinrin yoku. L’art et la science du bain de forêt de Qing Li , First, 2018

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