Cent ans de solitudes chinoises

Une œuvre magistrale met en scène une lignée de personnages en quête de sens, dont les relations mouvantes disent le profond sentiment de solitude qui imprègne une société où le rapport à Dieu ne comble pas le vide des relations humaines.

« Les premiers Entretiens de Confucius et la Bible nous permettent de comprendre la différence entre les sociétés chinoise et occidentale, confie Liu Zhenyun au China Daily. Tandis que l’une repose sur les relations entre êtres humains, l’autre se fonde sur la relation entre Dieu et l’homme. » Il existerait donc selon l’écrivain une solitude typiquement chinoise, due à l’absence de religion dans la société. C’est elle qu’explore Liu Zhenyun dans son nouveau roman, En un mot comme en mille. L’ouvrage, bestseller dans son pays où 600 000 exemplaires ont été vendus, a reçu le prix Mao Dun en 2011. L’intrigue se déroule en deux volets : le premier est consacré au grand-père, Yang Baishun, vendeur de tofu dans les années 1920, qui abandonne son village de Yanjin (d’où est originaire l’auteur), dans le Henan, pour partir à la recherche de sa fille adoptive, Qiaoling. Dans le second volet, soixante-dix ans plus tard, on suit la quête de Niu Aiguo, le fils de Qiaoling qui revient à Yanjin pour trouver ses racines. Le romancier relie ces éléments entre eux à travers le personnage d’un missionnaire ...
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En un mot comme en mille de Cent ans de solitudes chinoises, Bleu de Chine

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