Le clown de Dickens

En 1838, Dickens a 25 ans et planche sur Oliver Twist, lorsqu’on lui propose d’éditer les Mémoires de Joseph Grimaldi, mort quelques mois plus tôt. Ce Grimaldi était le plus grand clown de son temps et sa vie était un mélange de gloire et de malheurs qui ne pouvait laisser indifférent le futur écrivain : « Un père qui le maltraitait, une jeune épouse qui succombe en couches, un fils qui meurt ivrogne, mais des foules qui l’adulent dans toute l’Angleterre », rapporte le Guardian. Du manuscrit maladroit à la première personne laissé par Grimaldi, Dickens fit un récit rocambolesque à la troisième personne. On y voit ainsi le clown s’arranger certains soirs pour se produire dans deux théâtres différents de Londres : en courant de l’un à l’autre, tout maquillé, et en costume… 

LE LIVRE
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Les Aventures de Joseph Grimaldi de Le clown de Dickens, Nil éditions

ARTICLE ISSU DU N°33

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