Dans notre
dossier sur le vote, nous évoquons le phénomène des attaques de requin, incidents rares mais considérés comme fréquents parce que spectaculaires, et d’autant plus que le dernier en date est proche. Justement, la responsable de l’écologie au
Washington Post vient d’écrire un livre sur cet animal. Chiffres à l’appui, elle montre que vous courez plus de risque d’être tué par un éléphant que par un requin, et qu’en moyenne il y a quarante fois plus d’Américains hospitalisés après un accident dû à un sapin de Noël qu’après une attaque de squale. Elle montre aussi à quel point cet animal est précieux. Comme l’ours polaire, il fait partie de ces superprédateurs qui assurent la stabilité de la chaîne alimentaire et des écosystèmes. « Enlevez le requin, et vous verrez la population des phoques exploser, celle des poissons s’effondrer au profit des méduses », relève Jason Goodwin dans
The Spectator. Or pour manger les ailerons, les Chinois prélèvent chaque ...