Salué comme un événement littéraire dans toute l’Asie du Sud,
Babu Bangladesh! restera le « brillant premier et dernier roman » d’un auteur bangladais mort accidentellement en 2018 à 43 ans, juste après avoir terminé son manuscrit, note l’hebdomadaire indien
Outlook. Les critiques comparent le livre aux
Enfants de minuit, de Salman Rushdie, qui avait marqué l’émergence de l’Inde contemporaine sur la scène littéraire internationale en 1981. Rien de moins.
Ce roman anglophone foisonnant rappelle également par son réalisme magique les œuvres de García Márquez et de Vargas Llosa. Il s’agit en effet de l’« épopée imaginaire » du Bangladesh depuis sa naissance douloureuse en 1971. Autour du personnage énigmatique de Babu, Numair Atif Choudhury raconte ce Bengale oriental auparavant partie intégrante du Pakistan, marqué par la violence de la guerre d’indépendance – « période cruciale et sanglante », souligne le journaliste Arnav Das Sharma sur le site d’information indien
Scroll.in – et par le déchaînement des catastrophes naturelles. Dans ce roman polyphonique, le majestueux Jatiya Sangsad Bhaban (le Parlement du Bangladesh) est un personnage à part entière, tandis ...