Le roi Arthur n’a jamais existé. Il n’est qu’un personnage de légende, et l’historien Nicholas J. Higham, qui n’en est pas à son premier livre sur le sujet, entend bien mettre fin à toutes les théories plus ou moins farfelues cherchant un fondement historique au personnage mythique. Dans
King Arthur, il retrace le développement du récit arthurien, et ce avant même son commencement. Il débute en effet ses recherches au tournant des V
e et VI
e siècles, époque à laquelle le monarque est censé avoir vécu, et n’y trouve rien. Dans les textes de cette période, aucune des personnes prénommées Arthur n’est roi ou ne semble avoir eu une quelconque importance. L’ouvrage phare de l’époque,
De Excidio Britanniae (« Sur les ruines de la Bretagne »), évoque bien la bataille du mont Badon, l’une des victoires attribuées à Arthur, mais sans jamais le mentionner.
L’historicité du monarque tient pour beaucoup au crédit apporté à un texte du IX
e siècle,
Historia Brittonum (« Histoire de la Bretagne »). Attribué ...