La force des perdants

Acclamé par la critique espagnole à sa sortie, le troisième roman de David Trueba vient de sortir chez Flammarion. Il y fait l’émouvant éloge des perdants de la vie 
pour qui la résignation est sagesse.

«Le désir travaille comme le vent. Sans effort apparent. Voiles déployées, il file à une vitesse folle » : la première scène de Savoir perdre brosse le portrait de Sylvia, une lycéenne de 16 ans en proie aux pulsions sexuelles de l’adolescence. La dernière scène, qui se déroule un an plus tard, est centrée sur la même Sylvia, au moment où celle-ci tente vaguement d’orienter sa vie, après toutes les expériences traversées dans l’année. « Le fait que le roman s’ouvre et se ferme sur le même personnage n’est pas seulement un procédé narratif, explique le journaliste espagnol Ricardo Senabre dans le supplément littéraire d’El Mundo, c’est la preuve pour ainsi dire structurelle que Sylvia est l’unique être tendu vers l’avenir de cette galerie de perdants imaginée par David Trueba dans son troisième roman. »



Paru il y a deux ans à Madrid, Savoir perdre a remporté en 2009 le prix national de la Critique. Scénariste et réalisateur de cinéma, ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Savoir perdre de La force des perdants, Flammarion

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