Le chêne et le roseau, bis

« Exaspérant, audacieux, répétitif, sentencieux, excessif, érudit, réducteur, astucieux, complaisant, vaniteux, provocateur, pompeux, perspicace et prétentieux. » Tels sont les termes dans lesquels Michiko Kakutani, du New York Times, tente de rendre compte de l’ouvrage de Nassim Nicholas Taleb Antifragile. Ils traduisent bien la perplexité de nombreux critiques anglo-saxons face à cette somme de 600 pages. Taleb s’est rendu célèbre en 2007 en publiant Le Cygne noir, expression par laquelle il désignait ces événements de grande ampleur qui surviennent sans que personne n’ait pu les prévoir (la Première Guerre mondiale ou l’émergence d’Internet, par exemple). L’éclatement de la crise financière quelques mois plus tard l’avait érigé en prophète. Et l’ouvrage s’était vendu à 2,5 millions d’exemplaires.

Dans Antifragile, il définit la qualité la mieux à même, selon lui, d’aider à r&...

LE LIVRE
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Antifragile. Les bienfaits du désordre de Le chêne et le roseau, bis, Les Belles Lettres

ARTICLE ISSU DU N°48

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