Légionnaire, à la vie, à la mort

La Légion étrangère n’en finit pas de fasciner historiens et journalistes anglo-saxons. Et d’attirer de nouvelles recrues. Il doit bien y avoir une raison.


© K. Evans

Prêt à mourir pour la France ? Un engagé de la Légion étrangère au Vietnam durant la guerre d'Indochine (1946-1954).

Pourquoi se trouve-t-il ­encore tant d’hommes pour s’enrôler dans la ­Légion étrangère, prêts à mourir pour un pays ou des causes qui leur sont complètement indif­férentes ? Et comment expli­quer l’incroyable attrait que cette institution éminemment française ne cesse d’exercer sur les historiens, auteurs et scénaristes ­anglo-saxons ? Deux ouvrages ont encore été publiés l’année dernière, s’ajoutant à une liste déjà fort longue (1). Books a déjà rendu compte en son temps, sous la plume de Max Hastings, de l’un des multiples volumes publiés sur le sujet par l’historien britannique Martin Windrow (« L’étrange empire de la ­Légion », Books, juillet-août 2012). Aux livres viennent sans arrêt s’adjoindre des articles souvent très bien informés, qui témoignent de l’inlassable curio­sité des rédactions de quotidiens, de magazines et de sites, de la Californie à l’Australie en passant par les îles Britanniques. Ce qui intéresse surtout les journalistes, ce sont les motivations des candidats. Entrer dans la Légion est d’abord, au ...
LE LIVRE
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At the Edge of the World – The Heroïc Century of the French Foreign Legion de Jean-Vincent Blanchard, Bloomsbury Press, 2017

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