Les malheurs 
de la vertu

Tout semblait destiner le jeune Marcus­ Messner à une existence médiocre et sans histoires. Étudiant consciencieux, surprotégé par son père, le personnage d’Indignation diffère des précédents héros de Philip Roth par son caractère passif et accommodant. La mort violente de ce gentil garçon juif – qui confirme ironiquement les craintes irrationnelles de son père – donne au roman l’allure d’une fable « à l’humour sombre », « démontrant le danger des prophéties autoréalisatrices et la folie de croire qu’être un étudiant travailleur met à l’abri des caprices du destin », écrit Michiko Kakutani dans le New York Times. Indignation n’a, certes, ni l’ambition ni la portée de Pastorale américaine ou J’ai épousé un communiste, concède Jason Cowley dans le Guardian, mais « un grand écrivain reste un grand écrivain, même quand il s’est mis en pilotage automatique ». 


=> Comparer les articles Universalis et

LE LIVRE
LE LIVRE

Indignation de Les malheurs 
de la vertu, Gallimard

SUR LE MÊME THÈME

En librairie Dictateurs, mode d’emploi
En librairie Une science au passé sombre
En librairie Toujours trahies

Dans le magazine
BOOKS n°123

DOSSIER

Faut-il restituer l'art africain ?

Chemin de traverse

13 faits & idées à glaner dans ce numéro

Edito

Une idée iconoclaste

par Olivier Postel-Vinay

Bestsellers

L’homme qui faisait chanter les cellules

par Ekaterina Dvinina

Voir le sommaire