L’espace, de l’héroïsme à la routine

Près de cinquante ans après le premier pas sur la Lune, l’exploration spatiale est devenue un exercice d’endurance. Plus longs, moins lointains, les vols habités passionnent toujours l’Amérique.


© Edwin E. Aldrin, Jr. / NASA

Neil Armstrong, le 20 juillet 1969, jour où il a marché sur la Lune. L’exploration spatiale continue de fasciner le public.

Dans sa pièce La Face cachée de la Lune (2000), le dramaturge québécois Robert Lepage regrettait que les temps héroïques de la conquête spatiale soient révolus. Il mentionnait l’émoi planétaire suscité par les images de Iouri Gagarine en 1961 puis celles de Neil Armstrong en 1969, et rappelait avec tristesse qu’ensuite, dans les années 1970, la dernière mission du programme Apollo n’était même plus diffusée en direct sur les grandes chaînes de télévision américaines. Pourtant, malgré l’arrêt du programme de la navette spatiale américaine en 2011, les vols habités en orbite se poursuivent et les lecteurs américains se passionnent toujours pour l’aventure de l’espace. ­Témoin l’engouement récent pour le journal de leur compatriote, l’astronaute Scott Kelly. Il y raconte avec force détails son année passée dans la Station spatiale internationale en 2015-2016. C’est un livre destiné à devenir « un ­petit classique de la littérature d’exploration en même temps qu’un classique de l’exploration spatiale », pronostique le Financial Times. Le quotidien britannique place d’...
LE LIVRE
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Mon odyssée dans l’espace de Scott Kelly, Les Arènes, 2018

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