L’optimisme est-il un vilain défaut ?


Experts compris, tout le monde croit savoir mais se trompe sur les données de base permettant d’évaluer l’état du monde. Sait-on que le nombre de décès par an dus aux catastrophes naturelles a diminué de plus de moitié depuis un siècle ? Une ignorance préoccupante, car elle illustre la facilité avec laquelle l’opinion publique peut être manipulée. Nous montrons aussi que dans la sinistrose ambiante, les arguments les plus sérieux en faveur d’un optimisme raisonné ne sont pas entendus. Oublieux du passé, nous avons tendance à occulter les effets positifs du progrès pour ne relever que ses « dégâts ». Le premier article de notre dossier (ci-contre) met cependant en garde contre la tentation de fustiger à l’excès les pessimistes : sans leur action passée, le monde serait encore pire… L’article suivant invite à réfléchir sur la manière dont Sapiens a innové au fil de son histoire. Un peu comme l’évolution biologique, le progrès est le produit de dynamiques qui échappent largement aux individus. « C’est une force qui va ! », aurait pu dire Victor Hugo. Deux livres ...

SUR LE MÊME THÈME

Dossier L’ère du traumatisme
Dossier La nouvelle guerre froide
Dossier La nouvelle Inquisition

Aussi dans
ce numéro de Books