New York – Quelques mots de Salinger

Rien ne les distingue à première vue de bien des lettres manuscrites ou dactylographiées. Mais les six missives exposées à la Morgan Library jusqu’au 9 mai – quatre autres l’ont été il y a quelques semaines – n’ont pas manqué d’attirer l’attention des (nombreux) aficionados de J. D. Salinger, disparu au début de l’année, à l’âge de 91 ans : elles sont signées de la main même de l’énigmatique auteur de L’Attrape-Cœurs, qui n’avait plus publié une ligne depuis 1965.

Adressées entre 1951 et 1993 à un certain E. Michael Mitchell, ces lettres ont été acquises par la Morgan en 1998. On y découvre notamment « une fascination durable pour la culture pop et la politique qui contredit le mythe d’un Salinger qui aurait vécu en reclus pendant un demi-siècle », note Alison Leigh Cowan dans le New York Times. Elles fournissent aussi des détails sur les habitudes de travail de l’auteur, « commençant chaque matin à 6 heures, jamais après 7 heures, ne souffrant aucune interruption “à moins qu’elle ne soit absolument nécessaire” ». ...

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