Changement de ton. Cette fois, l’écrivain tchèque Jaroslav Rudiš a eu envie de faire rire ses lecteurs, quitte à déloger ses antihéros de leurs bars habituels.
On se souvient que, dans le mélancolique
La Fin des punks à Helsinki (Books Éditions, 2012), de doux rebelles assistaient à la fin de leur monde dans leur bar miteux, et que, dans le très sombre
Avenue Nationale (Mirobole, 2016), un bagarreur passionné d’histoire militaire monologuait rageusement depuis la taverne de sa cité pragoise.
Très attendu,
Česky Ráj, son nouveau roman, se lit comme une « tragicomédie masculine ». Plus comique que tragique, assurément, même si « il y est question de la mort, du suicide et de l’histoire, comme dans mes autres livres », explique au site Aktualně.cz l’écrivain de 46 ans qui fut aussi DJ, manager d’un groupe punk, publicitaire (pour de la bière tchèque !) et journaliste.
À la surprise générale, note le quotidien
Dnes, le « paradis tchèque » du titre n’est pas la région montagneuse du nord de la République...