Traduction inutile

Ce n’était vraiment pas la peine de se donner le mal de traduire les fragments posthumes de Ricœur réunis dans ce volume, écrit le philosophe britannique John Sand dans le Times Higher Education : le livre est, pour l’essentiel, incompréhensible. Ce n’est pas le problème de la traduction, mais celui du texte d’origine. « Ce qu’écrit un vieil homme malade sur la mort qui l’attend mérite le respect. Mais on peut douter de l’opportunité de publier ces notes disparates, et se demander si elles auraient vu le jour si le nom de Ricœur n’y était pas attaché ».

Paul Ricœur, Living Up to Death, University of Chicago Press, 2009 (Vivant jusqu’à la mort, Seuil, 2007).

ARTICLE ISSU DU N°8

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