Pablo Martín Sánchez s’est fait remarquer en 2012 avec son premier roman,
El anarquista que se llamaba como yo, où il raconte le parcours d’un anarchiste des années 1920 qui portait le même nom que lui. L’écrivain espagnol prend à nouveau sa biographie comme point de départ dans
L’Instant décisif. Il situe son roman à Barcelone le 18 mars 1977, jour de sa naissance, et « imagine ce qui a pu passer ce jour-là par la tête de six personnages », résume le quotidien
El Mundo. Ni plus tout à fait une dictature ni véritablement encore une démocratie, l’Espagne est alors en pleine transition. Les personnages de Pablo Martín Sánchez aussi : « chacun d’eux affronte une métamorphose, quelque chose qui changera leur vie à jamais », poursuit
El Mundo. En bon membre de l’Oulipo, Pablo Martín Sánchez s’est imposé une série de contraintes formelles. « Le jeu consiste à choisir six narrateurs (une préadolescente, un prof de fac activiste, une étudiante, un lévrier, un chef d’entreprise et le portrait de sa mère), à diviser les vingt-quatre heures de ce ...