Après
le succès de Zouleikha ouvre les yeux, traduit dans une trentaine de langues, Gouzel Iakhina retrace dans
Dieti moïi (« Mes enfants chéris ») la vie de Iacov Bach, instituteur allemand entraîné dans les tourbillons de la naissance de l’Union soviétique. « À défaut d’être inédit, écrit la revue
Literatournaïa Gazeta, c’est un sujet éternel : la place du petit être humain dans la grande histoire. » Son premier roman racontait le destin de Zouleikha, jeune Tatare déportée en Sibérie pendant la violente campagne de dékoulakisation menée par Staline. Saga ainsi complétée par le parcours sinueux d’un de ces colons allemands invités par Catherine II à venir faire de la Russie un État moderne. Ils s’installèrent majoritairement sur les rives de la Volga et de la Caspienne et eurent même, sous Lénine, une éphémère république autonome.
Literatournaïa Gazeta prédit un bel avenir à ce deuxième opus, d’un genre « prisé non seulement en Russie mais dans le monde ...