Après la chute du communisme en Pologne, « les polars ont été rejetés en bloc car ils rappelaient les romans de propagande à la gloire de la milice civique, la police de l’État totalitaire », explique dans
Newsweek Polska l’écrivain et éditeur Irek Grin
. À présent, le genre se porte bien, comme en témoigne le succès du jeune écrivain Wojciech Chmielarz – par ailleurs journaliste spécialiste du crime organisé –, dont trois romans sont déjà traduits en français :
Pyromane,
La Ferme aux poupées et
La Colombienne, parus aux éditions Agullo.
Rana (« Blessure ») se déroule dans une école privée de Varsovie passée entre les mains d’un couple autoritaire. Une réussite au-delà même du genre policier, selon l’hebdomadaire
Polityka : « L’accent est mis sur la psychologie des personnages plutôt que sur les crimes eux-mêmes. Pour preuve, le premier cadavre n’apparaît que vers la page 100 ». Chmielarz « sait probablement tout de la famille moderne et saisit les causes de son effondrement », observe le quotidien
Dziennik Zachodni, qui voit ...