Incestes freudiens

Sigmund était l’aîné d’une famille de huit enfants. Adolescent, il se fit le mentor de ses sœurs, à qui il fit comprendre qu’il était inconvenant pour elles de lire Balzac et Dumas. Quand sa sœur préférée, Anna, eut 16 ans, elle fut demandée en mariage par un veuf fortuné à la cinquantaine bien tassée. Sigmund, qui en avait 18, lui fit admettre que le prétendant était trop âgé. Il ne souleva pas l’autre objection qui nous viendrait à l’esprit aujourd’hui : il était aussi l’oncle de leur mère. Quand il se maria avec Martha Bernays, Anna épousa le frère de Martha. Une jeune sœur de ce dernier, Minna, devint – selon Sigmund – une seconde mère pour ses enfants. Carl Jung suggère que Minna devint aussi la seconde femme de Freud, et « de récentes découvertes semblent confirmer que Freud et sa belle-sœur devinrent amants en effet », écrit l’anthropologue Adam Kuper dans le Times Literary Supplement. La fille de Freud, qu’il appela Anna comme sa sœur bien-aimée, tomba amoureuse d’un fils de ladite sœur Anna. Une autre ...
LE LIVRE
LE LIVRE

Sibling relations de Incestes freudiens, Berghahn books

SUR LE MÊME THÈME

Skoob Traduction manquante – Ministre d’Ubu
Skoob Livre oublié – Un Montesquieu au petit pied
Skoob Le mot du mois

Aussi dans
ce numéro de Books