Quel est le point commun entre un informaticien en cavale, le peintre japonais Hokusai et une femme polonaise au bras tatoué ? Pour l’écrivain uruguayen Juan Carlos Mondragón, la réponse tient en un nom : Isaac Peral.
Cet ingénieur et capitaine de navire espagnol conçut en 1885 le premier sous-marin opérationnel, mais son génie précurseur se heurta aux préjugés des autorités scientifiques de l’époque, qui jetèrent le discrédit sur son invention.
Juan Carlos Mondragón est installé depuis trente ans en France, où il écrit et enseigne la littérature latino-américaine à l’université. Une bonne partie de son œuvre – qui compte des romans, des essais mais surtout des recueils de nouvelles – est traduite dans notre langue. Elle gagnerait toutefois à être mieux connue.
Dans le quotidien uruguayen
El País, l’écrivain et professeur de littérature Juan de Marsilio salue le style « d’une grande complexité » d’un « excellent prosateur ».
Le Sous-marin Peral recèle, selon lui, des « trésors enfouis ».
Tout en rendant hommage à un créateur incompris, Juan Carlos Mondragón nous invite à...