Lost in Dubaï

«Où suis-je ? », se demande Yasmine, paniquée quand elle découvre par sa fenêtre un gratte-ciel de cent étages, qui a poussé pendant la nuit. « Une seule nuit à Dubaï », du romancier saoudien Hani Naqshbandi, explore le mal-être et « les crises d’identité que suscitent les villes modernes à l’ère de la mondialisation », résume Khalaf Harbi dans le quotidien saoudien Okaz. Dès les premières pages, l’héroïne oublie son propre nom et part en quête d’elle-même.

Installée à Dubaï, où elle a commencé une nouvelle vie après un mariage raté de quelques mois, cette trentenaire venue d’un autre pays arabe, directrice des relations publiques dans une grande société immobilière, ressemble aux dizaines de milliers de cadres expatriés qui peuplent l’émirat et ont assuré le succès fulgurant de l’ouvrage. Pas étonnant, non plus, que les lecteurs de Beyrouth, du Caire et d’Amman – qui ont souvent de la famille à Dubaï – s’identifient eux aussi à l’errance de la jeune femme dans l’Eldorado du Moyen-Orient.

« Yasmine part à la recherche ...

LE LIVRE
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Une seule nuit à Dubaï de Lost in Dubaï, Dar Al-Saqi

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