Suède – Trop de polar nuit-il la littérature ?

Avec le succès international des ouvrages d’Henning Mankell ou de la trilogie Millenium de Stieg Larsson, le polar suédois est devenu un véritable filon pour les éditeurs… et pour les auteurs en mal d’argent. Publié en juillet dernier sous le pseudonyme de Lars Kepler, Hypnotisören (« L’hypnotiseur ») s’est immédiatement classé en tête des ventes du pays, donnant lieu à bien des spéculations sur l’identité de l’auteur. Les uns ont cru reconnaître la patte d’Henning Mankell, les autres celle de Stieg Larsson, qui aurait ainsi publié un ouvrage posthume. Et tout le petit monde littéraire suédois de se passionner pour cette énigme. Jusqu’à ce que l’on découvre le pot aux roses : Lars Kepler dissimulait en réalité un couple de romanciers reconnus, Alexandra Coelho Ahndoril et Alexander Ahndoril. Le jeu de devinettes a alors viré à la polémique. Les tribunes accusant les deux auteurs d’avoir cédé à la tentation commerciale se sont succédé dans la presse, rappelant que le livre, déjà vendu à plus de 100 000 exemplaires en Suède, avait également rapporté à ses auteurs la coquette somme de 875 000 ...

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