Tocqueville, le roman

Le récit ébouriffant de la découverte de la jeune Amérique et des mœurs démocratiques, par un Tocqueville bis, moins perspicace mais bien plus amusant que l’original.

« Peter Carey ne correspond pas vraiment à l’idée que l’on se fait d’un grand écrivain. Pour une seule raison : ses livres sont bien trop amusants », ironisait Laura Miller sur le magazine en ligne Salon.com à l’occasion de la sortie outre-Atlantique du onzième roman de l’écrivain australien, Parrot & Olivier. Un récit picaresque exubérant, « d’une vigueur toute dickensienne ». Car, dans cette improbable improvisation autour de la vie d’Alexis de Tocqueville, l’écrivain s’amuse à entremêler les regards d’un domestique-espion haut en couleur et d’un aristocrate français un peu niais, embarqués vers 1820 dans une rocambolesque découverte de l’Amérique.

Parrot, le serviteur, est un Anglo-Australien au passé, aux idées, et au parlé tout droit hérités de Dickens. Son vis-à-vis, Olivier, est « une sorte de jeune Tocqueville au rabais, partageant avec son illustre modèle quelques traits biographiques, et certaines idées de De la démocratie en Amérique, habilement disséminées dans les pages du roman », rapporte Laura Miller. « Ainsi voit-il lui aussi dans le rocking-chair (prétendument inventé par...

LE LIVRE
LE LIVRE

Parrot & Olivier de Tocqueville, le roman, Christian Bourgois éditeur

ARTICLE ISSU DU N°20

SUR LE MÊME THÈME

En librairie Dictateurs, mode d’emploi
En librairie Une science au passé sombre
En librairie Toujours trahies

Aussi dans
ce numéro de Books