L’étalon noir

« L’un des défis qu’ont à relever les écrivains blancs lorsqu’ils créent des personnages noirs, c’est d’éviter de verser dans la caricature et le stéréotype », observe Major Jackson dans le New York Times. Le terrain devient encore plus glissant lorsque, comme c’est le cas dans Wash, un personnage noir est sexualisé à l’extrême. Margaret Wrinkle y met en effet en scène, dans le Tennessee du début du XIXe siècle, un esclave nommé Washington (dit « Wash »), utilisé comme étalon reproducteur par son maître, un vétéran de la guerre d’Indépendance américaine. Et pourtant, l’auteure évite avec succès tous les écueils. Son livre, à en croire Major Jackson, est tout simplement « magistral ». Une réussite qui tient pour beaucoup à la prose poétique de Wrinkle, mais aussi au choix de la période : à travers ...

LE LIVRE
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Wash de L’étalon noir, Belfond

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