Certains critiques percevaient un brin d’optimisme dans les premières œuvres de Marek Hłasko, mort d’une overdose en 1969, à 35 ans, et surnommé « le James Dean polonais » pour sa mèche et ses frasques de camionneur, de pickpocket et de noceur. Il y était déjà beaucoup question de traumatismes, de misère et de désespoir, mais tout ne semblait pas perdu.
Avec
La Mort du deuxième chien, tout espoir a disparu. Hłasko a écrit ce court roman, souvent comparé à
L’Étranger et traduit dans de nombreuses langues, durant son séjour en Israël (1959-1960). Il a alors derrière lui ses moments de gloire en Pologne, son exil à Paris, la censure dans son pays. En Israël, comme souvent, il tente de survivre. Et comme souvent, note le site Culture.pl, « ses héros sont dans la même situation que lui ». Pour s’en sortir, ils ont mis au point une arnaque qui consiste à charmer les femmes seules et fortunées. Robert, ex-metteur en scène, écrit le scénario et dirige le plus jeune, Jacob, dans sa mission de séduction. « En ricanant, résume Culture.pl, Hł...