Books en a déjà parlé
Publié dans le magazine Books n° 46, septembre 2013.
• Madame Liu, de Zhang Yihe, traduit du chinois par François Sastourné, Ming Books, 144 p., 16, 90 €, voir Books, n° 33, juin 2012, p. 88.
L’auteur donne la parole à dix prisonnières imaginaires, incarcérées, comme elle l’a elle-même été, durant la Révolution culturelle. Une réflexion sur la dégradation de l’être humain par la répression.
• L’Enfant de l’étranger, d’Alan Hollinghurst, traduit de l’anglais par Bernard Turle, Albin Michel, 752 p., 25 €, voir Books, n° 26, octobre 2011, p. 10.
À la veille de la Première Guerre mondiale, Cecil Vance, jeune aristocrate et poète médiocre, passe quelques jours dans la demeure familiale de son camarade de Cambridge, George Sawle. Entre vapeurs d’alcool et nuits blanches, Valance séduit tour à tour George et sa sœur Daphné, puis leur adresse un long poème ambigu qui, après sa mort sur le front, lui acquiert une étonnante gloire posthume. Grand succès en Grande-Bretagne.
• Guide du loser amoureux, de Junot Diaz, traduit de l’anglais par Stéphane Roque, Plon, 208 p., 19 €, voir Books, n° 41, mars 2013, p. 41.
Dans ce recueil de nouvelles, Junot Diaz, Américain d’origine dominicaine et auteur en 2008 d’un roman au succès phénoménal (La Brève et Merveilleuse Vie d’Oscar Wao, également traduit chez Plon), se demande ce que cela signifie d’appartenir à une diaspora.
• Confiteor, de Jaume Cabré, traduit du catalan par Edmond Raillard, 782 p., 26 €, Actes Sud, à paraître le 4 septembre, voir Books, n°29, février 2012, p. 14.
À travers la confession d’un homme à une femme aimée, le récit de cinq siècles d’horreur, de l’Inquisition au franquisme, en passant par Auschwitz.