Fausse innocence

Le plus souvent saluée par la presse, l’autobiographie de Rushdie n’a pas convaincu la journaliste et romancière britannique Zoe Heller (1). Dans un texte acide paru dans la New York Review of Books, elle exprime l’antipathie que lui inspire le personnage tel qu’il se révèle. Elle souligne les nombreuses contradictions et faiblesses de son comportement. Dans ce livre écrit à la troisième personne, comme César ou de Gaulle, l’auteur des Versets sataniques affirme que l’un de ses objectifs est d’être « plus dur » avec lui-même qu’avec qui que ce soit d’autre. Or son « absence de charité » envers les autres est à peu près complète, écrit Heller. « Le pic est atteint lorsqu’il aborde ses quatre mariages. Rushdie a l’habitude d’excuser ses infidélités et trahisons assez fréquentes en invoquant la nature impérative de ses désirs [tandis que] les ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Joseph Anton de Fausse innocence, Plon

SUR LE MÊME THÈME

Skoob Traduction manquante – Ministre d’Ubu
Skoob Livre oublié – Un Montesquieu au petit pied
Skoob Le mot du mois

Aussi dans
ce numéro de Books