La vie rêvée de George Eliot

La grande romancière de l’ère victorienne devient un personnage de semi-fiction dans la biographie romancée que lui consacre une de ses fans.

Elle est l’une des figures majeures de la littérature britannique. Lord ­Acton, un critique de son époque, la jugeait même « supérieure à Dante ». Ce n’est ni Jane Austen, ni Virginia Woolf, mais une écrivaine que l’on connaît sous un nom de plume masculin : George Eliot. Derrière se cache l’énigmatique Marian Evans, qui voulait préserver son œuvre du scandale attaché à son nom.

Marian Evans voit le jour en 1819, dans le centre de l’Angleterre. Enfant précoce, elle manifeste très tôt un don pour les langues et se fait connaître par ses traductions d’ouvrages philosophiques allemands et ses articles dans des revues radicales. Estimée dans ce milieu masculin, elle y fait la rencontre du philosophe George Henry Lewes, un homme marié avec lequel elle ­vivra en union libre pendant vingt-cinq ans. C’est pour lui rendre hommage qu’elle prend le nom de George Eliot.

Alors que l’on commémore le bicentenaire de sa naissance et que son œuvre paraît ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Une passion pour George Eliot de Kathy O’Shaughnessy, traduit de l’anglais par Pierre Guglielmina, Éditions de Fallois, 2020

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