Un bon fond

Le temps est peut-être venu de réécrire notre histoire sous un angle plus positif.

Après Utopies réalistes (Seuil, 2017), best-seller dans lequel il plaidait pour le revenu universel, l’ouverture des frontières et la semaine de 15 heures, l’historien néerlandais Rutger Bregman enfonce le clou. Si ces « utopies » sont réalistes, c’est parce que la nature humaine est bien moins mauvaise qu’on le dit, assure-t-il dans son nouveau livre. 

Bregman entreprend ici de démolir une certaine vision hobbesienne de la société. Nous considérer comme une espèce violente et cruelle, et adapter nos organisations, l’éducation, la justice, l’économie à cette conception, revient à créer une prophétie autoréalisatrice. Si nous attendons le pire de nos semblables, c’est ce que nous obtiendrons, estime-t-il.

Humanité. Une Histoire optimiste est un « livre poil à gratter et un correctif aux théories fumeuses de psychologues et de scientifiques trop zélés, juge Bryan ­Appleyard dans The Sunday Times. En quelques pages, Bregman démolit William Golding, Richard Dawkins et Steven Pinker. Le roman de Golding ...

LE LIVRE
LE LIVRE

Humanité. Une histoire optimiste de Rutger Bregman, traduit du néerlandais par Caroline Sordia et Pieter Boykens, Seuil, 2020

SUR LE MÊME THÈME

En librairie Dictateurs, mode d’emploi
En librairie Une science au passé sombre
En librairie Toujours trahies

Aussi dans
ce numéro de Books