Un bon vieux roman d’amour

Après Virgin Suicides (adapté au cinéma par Sofia Coppola) et Middlesex (prix Pulitzer 2003), Jeffrey Eugenides vient de publier son troisième roman en dix-huit ans. L’héroïne, une étudiante en lettres un rien bas-bleu, a le choix entre deux prétendants : l’un, brillant et charismatique, est pauvre et souffre de troubles bipolaires ; l’autre, gentiment mystique, est bien sous tous rapports. C’est le plus dysfonctionnel qui l’emportera. « L’intrigue est tellement vieux jeu qu’elle pourrait porter un corset », s’amuse le Washington Post. Et c’est le but ! Le roman se réclame en effet des classiques anglais du XIXe siècle (ceux d’une Jane Austen ou d’une George Eliot) où le thème du mariage occupait une place centrale – la fameuse « intrigue matrimoniale » du titre. Un parti pris risqué, tant les deux institutions (le mariage et le roman) ont depuis été malmenées… ...

LE LIVRE
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L’intrigue matrimoniale de Un bon vieux roman d’amour, Farrar Straus & Giroux

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